Mon Colonel
Costa-Gavras
film 1h51 réalisateur Herbiet / scénario Costa-gavras et Jean Claude Grumberg
d'après le livre de Francis Zamponi
Paris, aujourd'hui : le colonel Duplan, retraité, est retrouvé chez lui, une balle dans la tête. Arrive une lettre anonyme: "Le colonel est mort à Saint-Arnaud".
Saint Arnaud Algérie, 1957 : le jeune Guy Rossi a devancé l'appel sous les drapeau. Aide de camp du Colonel qui commande la garnisson de Saint Arnaud dans l'Est Algérien, Rossi étudie la lattitude qu'offrent les pouvoirs spéciaux votés par l'Assemblée Nationale à l'unanimité. "Aucune mesure, même celles contraires aux grands principes de notre droit n'est à écarter" conclut Rossi. Ce blanc-seing les ménera à leur perte... l'un en Algérie, l'autre 40 ans plus tard en France.
'La quasi-absence de nos écrans de la guerre d'Algérie tend à éloigner de nous ces drames, leurs victimes et leurs responsables, et à les casser parmi les histoires poussièreuses. "Un film axé uniquement sur la guere d'Algérie risquait d'être pire que l'absence de film. Il accélérerait le travail de l'oubli déjà instauré.
Les victimes sont toujours parmi nous et les responsables le sont aussi. Les uns oubliés, les autres normalisés voire pardonnés. Certains n'hésitant aps à justifier, sinon glorifier leurs axactions. La récente loi sur "les bienfaits dela colonisation", la stèle célébrant l'OAS, des assasins, sont autant de preuves que notre pays continue à être blessé par cette période. Aujourd'hui, dans d'autres pays ont lieu les mêmes horreurs commises par des "colonels" et des démocrates comme il y en avait dans la France d'alors." Selon Salem Brahmi, co-producteur du film "le film est algèrien autant que français. Avec ce que chaque pays avait à offrir, nous sommes revenus sur la portion la plus douloureuse de notre histoire commune et heurtée'.
Article tiré de 'Festival du film de Beauvais'
Saint Arnaud Algérie, 1957 : le jeune Guy Rossi a devancé l'appel sous les drapeau. Aide de camp du Colonel qui commande la garnisson de Saint Arnaud dans l'Est Algérien, Rossi étudie la lattitude qu'offrent les pouvoirs spéciaux votés par l'Assemblée Nationale à l'unanimité. "Aucune mesure, même celles contraires aux grands principes de notre droit n'est à écarter" conclut Rossi. Ce blanc-seing les ménera à leur perte... l'un en Algérie, l'autre 40 ans plus tard en France.
'La quasi-absence de nos écrans de la guerre d'Algérie tend à éloigner de nous ces drames, leurs victimes et leurs responsables, et à les casser parmi les histoires poussièreuses. "Un film axé uniquement sur la guere d'Algérie risquait d'être pire que l'absence de film. Il accélérerait le travail de l'oubli déjà instauré.
Les victimes sont toujours parmi nous et les responsables le sont aussi. Les uns oubliés, les autres normalisés voire pardonnés. Certains n'hésitant aps à justifier, sinon glorifier leurs axactions. La récente loi sur "les bienfaits dela colonisation", la stèle célébrant l'OAS, des assasins, sont autant de preuves que notre pays continue à être blessé par cette période. Aujourd'hui, dans d'autres pays ont lieu les mêmes horreurs commises par des "colonels" et des démocrates comme il y en avait dans la France d'alors." Selon Salem Brahmi, co-producteur du film "le film est algèrien autant que français. Avec ce que chaque pays avait à offrir, nous sommes revenus sur la portion la plus douloureuse de notre histoire commune et heurtée'.
Article tiré de 'Festival du film de Beauvais'